Ça vous arrive de penser que vous êtes plat ? Que votre vie soit ordinaire, que celle de votre entourage est beaucoup plus palpitante ?
Ça vous arrive de croire que vous n'avez rien de bon à apporter aux autres, qu’aussi bien vous cacher dans votre sous-sol et ne plus en sortir, et faire de l’araignée du coin de la pièce, votre meilleure confidente ?
Ça vous arrive de ne vouloir faire aucune activité parce que votre cœur n’y est pas, parce que votre joie de vivre est partie en pause depuis plus de dix heures ?
Ça vous arrive de ne pas vouloir regarder votre visage parce que vous jugez celui-ci laid ?
Ça vous arrive de ne pas vouloir vous intégrer à un nouveau groupe, faire une nouvelle activité de peur d’être jugé et pas à la hauteur ?
Si vous avez répondu OUI à une ou plusieurs questions, bonne nouvelle, vous êtes normal !
Pour nous aider à vivre dans la platitude, il y a le phénomène Facebook qui nous porte à croire que la vie des autres est d’une gaieté absolue, un nirvana de fêtes, d’amis et de joie, un paradis d’activités aussi incroyablement amusantes les unes que les autres, un festin de mets et d’alcool sans faim… euh… fin.
Facebook, une bonne source de faux.
Vous connaissez l’histoire de Zilla van den Born ? C’est une jeune femme de 25 ans qui a utilisé Facebook et Photoshop pour faire croire à ses proches qu’elle était partie en Asie pendant plusieurs semaines. Il faut le faire ! Au moins, elle avait l’excellente excuse du travail universitaire.
On peut faire croire que notre vie est formidable ou moche, qu’on est heureux ou malheureux, qu’on a plein d’amis ou qu’on en a qu’un. L’important dans tout ça c’est d’être vrai avec soi, car au fond de nous on sait exactement qui on est. Même si, par moments, on aime se monter un bateau et inviter à se joindre à nous quelques poissons…