Lorsque l’on vous donne des instructions pour méditer, on vous demande de refermer le livre de la journée ou de mettre de côté vos problèmes quotidiens. Mais pourquoi méditer : est-ce fuir ? À quoi cela peut bien servir ? Est-ce éviter nos problèmes quotidiens ?
Mais cela ne paie pas les factures. C’est ésotérique.
C’est se connecter avec son troisième œil.
C’est se vider la tête.
Voici quelques-unes des remarques ou questions qui me sont souvent partagées. Alors, je pose aussi la question : pourquoi méditer ?
J’aimerais attirer votre attention sur un autre angle que peu d’instructeurs partagent : méditer n’est pas une expérience dénuée de sens. Lorsque vous méditez, vous êtes assis, face à vous-même. Impossible de fuir vos pensées, vos émotions, vos douleurs. Tout est là devant et en vous. Ensuite, le choix est là : faire face et rester ou alors se lever et pourquoi ne pas regarder la télévision, jouer à des jeux ou autres occupations qui permet de fuir ce que l’on est.
Oui, cela ne paie pas les factures de méditer, mais quelle sera votre réaction face à une facture imprévue ? Très différente si vous avez médité ou non.
Méditer, c’est faire face et apprendre.
Une personne qui médite cinq minutes par jour aura la connaissance de ses réactions, de la petite voix en elle, des images de noirceurs ou de beauté qu’elle véhicule, et ne sera pas surprise de voir apparaitre ces réactions émotionnelles dans sa vie.
Méditer, c’est accueillir.
Que faire avec ces pensées, ces douleurs ? L’accueil et le lâcher-prise sont deux qualités que la méditation permet de toucher.
Nous sommes des personnes qui vivons dans un monde très concret dans lequel il faut travailler et payer ses factures. Autant avoir des outils qui nous permettent de vivre plus librement.
Bonne méditation.