Le lâcher-prise, ce n’est pas rien faire.
Au contraire, c’est une action volontaire et dynamique.
C’est continuer à agir sans s’inquiéter du résultat, s’occuper de l’avenir sans s’en préoccuper.
Lâcher prise, c’est renoncer à tout contrôler, c’est renoncer à prouver quoi que ce soit, c’est accepter que l’autre est l’autre et que moi-même, je suis qui je suis et non pas qui j’avais rêvé d’être.
Lâcher prise, c’est cesser de faire le procès de la vie qui ne nous donne pas ce que nous en attendions.
A partir du moment où l’on peut lâcher prise, où l’on ne désire plus être heureux à tout prix, on découvre que le bonheur, c’est cette capacité à garder les mains ouvertes plutôt que les laisser agrippées sur ce que nous croyons nous être indispensable.