Ce dont nous avons réellement besoin, c’est un changement fondamental dans la conscience humaine. Car, hormis dans les circonstances les plus exceptionnelles, la violence n’engendre qu’une violence accrue. Supposer que nous pouvons atteindre la paix par la violence est un raisonnement foncièrement erroné.
Le terrorisme constitue un exemple extrême : dès lors que des individus sont fortement poussés vers la destruction, aucun système policier ou sécuritaire ne sera jamais approprié pour parvenir à les arrêter.
Pour que le niveau de violence diminue dans le monde, il est impératif que les populations adoptent consciemment une position de désarmement. Le désarmement est la compassion mise en pratique.
Ce qui est requis, c’est à la fois le désarmement intérieur, vis-à-vis de nos haines, nos préjugés et de notre intolérance individuelle, et le désarmement extérieur, au niveau des nations et des États.
Les exploits accomplis par le Mahatma Gandhi et Martin Luther King peuvent nous aider à comprendre que la non-violence est la meilleure approche à long terme pour réparer l’injustice.
Si le vingtième siècle a été un siècle de violence, faisons du vingt-et-unième siècle un siècle de dialogue.