Quels sont les quatre principes de la communication non violente ?
1. Observer une situation, c’est en faire le constat neutre, sans jugement.
Ne dites pas :
- Tu es en retard. C’est toujours pareil avec toi.
Dites plutôt :
- Nous avions rendez-vous à 8 heures. Il est 8h30.
2. Identifier ses sentiments, c’est exprimer son propre ressenti.
Ne dites pas :
- On ne peut jamais compter sur toi.
Dites plutôt :
- Je me sens fâché et inquiet.
3. Le besoin qui en découle est également personnel.
Ne dites pas :
- Tu ne pourrais pas faire un effort ?
Dites plutôt :
- J’ai besoin de comprendre ce qui se passe, de savoir si je peux à l’avenir compter sur toi.
4. Formuler une demande, c’est offrir à l’autre la liberté de ne pas être d’accord et de créer un espace de négociation.
Ne dites pas :
- La prochaine fois, je ne t’attendrai pas.
Dites plutôt :
- Es-tu d’accord pour m’en parler maintenant ?
Exemple :
J’avais mordu la ligne blanche.
En un éclair, j'ai vu un gendarme qui a réactivé en moi le cliché “autorité bête et méchante”. Je m’attendais à :
- Vous êtes en infraction. L’amende est de 230 euros.
Le gendarme s’approche et me salue :
- Monsieur, je suis très inquiet parce que j’ai en charge la sécurité des enfants à la sortie des écoles, et quand je vous vois passer sur la ligne blanche, je ne suis pas sûr que vous soyez conscient des risques pour eux. Qu’en pensez-vous ?
Il avait observé sans me juger, me donnait son sentiment, m’indiquait son besoin et me demandait de lui faire part de ma réaction.
Efficace non ?